On Fri, Oct 08, 2004 at 08:55:41AM -0000, Gilbert Fernandes wrote:
[...]
> Bien entendu, la presse devrait suivre a la lettre les recommandations
> des instances en charge du notre langue, nous sommes bien tous
> d'accords sur ce point. Mais la presse conserve ses archaismes de la
> meme maniere que nos claviers sont bases sur une repartition prevue
> pour eviter les blocages des machines a ecrire au lieu de repartir les
> touches statistiquement sous la main la plus agile (droitier ou
> gaucher, selon) ce que font, pour les langues anglaises, les claviers
> Dvorak.

Le probleme est different:  l'Etat ne reglemente pas la disposition des
touches des clavier, mais reglemente l'orthographe et la typographie,
au travers de l'Academie.

D'autre part, les dispositions des clavier, toutes absurdes qu'elles
puissent etre de nos jours, sont standardisees.  D'un cote nous avons
donc des constructeurs qui respecte un standard (meme s'il n'a plus de
sens pratique, il est justifie par l'habitude), de l'autre des gens
qui violent deliberement un standard.

Mais les journalistes, dans ce domaine, ne sont pas forcement les
plus dangereux;  il n'y a personne d'un peu sense pour tenir compte
de ce que peut affirmer un journaliste de nos jours.  Les
fonctionnaires incompetents de l'Eductation Nationale, eux, sont bien
plus dangereux.  J'ai eu l'occasion de constater ce genre de choses
en observant la confusion la plus totale dans laquelle sont laissees
les professeurs des ecoles au sujet de la typographie.  C'est a mon
avis a l'ecole primaire que se perpetue le plus facilement ce mythe
des majuscules non accentuees.

Quentin Garnier.